Petits boulots !
lundi 30 décembre 1996Les policiers ne sont pas contents. La hiérarchie désire réformer leurs horaires de travail. C’est du temps de la gauche que nos gardiens de la paix avaient obtenu un cycle dit des 3-2. En clair, trois jours de travail, suivis de deux jours de repos. Ce qui permettait, paraît-il, une meilleure récupération des efforts consentis. Il semble pourtant que ce système était également mis à profit, par de nombreux policiers, pour se livrer plus facilement à ce travail au noir tellement combattu car vecteur supplémentaire du chômage. Dans certaines cités, en effet, lorsqu’on a besoin d’un peintre, d’un plombier d’occasion, ou d’un ami pour exécuter un petit boulot, le policier, mari de la concierge, est presque toujours disponible. N’oublions pas davantage ceux des policiers qui rendent service en jouant les vigiles de complément pour des sociétés privées.