Peine de mort
mardi 30 mars 1999Faudra-t-il, bientôt, constituer un Comité pour l’abolition de la peine de mort ? En effet, il devient trop fréquent de lire dans la presse qu’un citoyen de ce pays est tombé sous les balles d’un policier ou d’un gendarme – lesquels n’étaient nullement en situation de légitime défense. Certes, il serait faux d’affirmer que les quelque 220000 membres des forces de l’ordre sont tous animés par cet instinct de mort qui conditionne les mercenaires. Il nous faut pourtant constater que nombre de ces hommes se comportent bien plus en justiciers – ce qui n’est pas leur rôle – qu’en gardiens de l’ordre public chargés de la protection des personnes et des biens. D’où ces dérapages meurtriers qui nourrissent trop souvent la chronique.