Basse justice
vendredi 1 décembre 2000La police bénéficie du droit exorbitant de faire régner sa propre loi. Confortée par la justice, elle ne peut que poursuivre dans cette voie. Jugeons-en plutôt au travers d’un fait divers, tristement banal hélas ! « S’il y a un principe à respecter, c’est que lorsqu’on subit un contrôle de police, qu’il soit légal ou non, on s’y soumet et on le conteste ensuite… » Cette réflexion d’un avocat général, devant le tribunal correctionnel de Tours, en septembre dernier, est révélateur. Une fois de plus, il est démontré que la justice est bien souvent à la remorque de policiers qui, étant assermentés, peuvent se permettre tous les abus de droit, en toute immunité.