Un civisme bien tempéré
lundi 1 janvier 2001La police doit se faire respecter, dit-elle. Lorsqu’un agent de la force publique s’estime outragé, il porte plainte contre le pékin censé avoir manqué au minimum de considération obligée. Cela se termine, bien souvent, sur le banc d’infamie, et la justice est impitoyable envers quiconque est accusé d’enfreindre un protocole à sens unique, car le policier peut toujours insulter ses victimes : il est assermenté et sa parole ne peut être mise en doute.