Au viol !
jeudi 1 février 2001On ne viole pas plus que l’on ne tue dans les commissariats de la douce France. Simplement, cela arrive quelquefois. Grande différence, quand un policier tue un suspect – en situation de légitime défense, naturellement –, une excuse peut être invoquée. Il n’en va pas de même lorsque l’un de ces gardiens de l’ordre public se laisse aller à violer une femme. C’est encore bien plus grave s’il s’agit d’un officier de police. Ces choses-là sont peut-être moins rares qu’on ne le croit et, en tout cas, lorsqu il n’y a pas flagrant délit, le violeur peut toujours arguer que seules la fatalité et une pulsion incontrôlée peuvent être coupables de ses débordements.