QUE FAIT LA POLICE ? – Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série – numéro 22 – août-septembre 2008
jeudi 21 août 2008La liste peut être nombreuse de ces faits jugés délictueux par nos gardiens de l’ordre public. En fait, il est surtout prioritaire de « faire du chiffre » en traquant ces jeunes des banlieues que Jean-Pierre Chevènement considérait comme des « sauvageons », lesquels sont devenus des « racailles » pour l’actuel président de la République. Comme la politique du résultat prime sur la volonté de prévention, nos policiers s’attachent aux délits les plus simples, les plus productifs également pour leur carnet de chasse. Dans les cités, le gibier est à portée de main, sans qu’il soit nécessaire de longues enquêtes à résoudre -sans véritable procédure même. Pour ces délits mineurs, c’est la parole du policier qui prime puisque le fonctionnaire d’autorité est assermenté. Ce qui lui permet de mentir, par esprit de corps, pour soutenir un collègue auteur d’une dérive. En face, le gamin de banlieue ne peut qu’être terrorisé car il n’a pas de défense. Avec de tels « clients », le policier est à son affaire.