quefaitlapolicelogo Archive pour mai 2013

quefaitlapolicelogo QUE FAIT LA POLICE ? – Chronique anti-autoritaire de Maurice Rajsfus – 1er juin 2013

lundi 27 mai 2013

Le 1er mai 1995, les nervis qui accompagnaient le défilé du Front national avaient assassiné le jeune marocain Brahim Bouarram, en le jetant à la Seine. Depuis, chaque année, la mémoire de cette victime du racisme était réactivée, près du pont du Carrousel. Ce 1er mai 2013, alors qu’un rassemblement se préparait en ce lieu, les militants d’un collectif antifasciste unitaire étaient attaqués par une trentaine de petits salauds armés de cutters, de matraques et de bombes d’acide. Cela sans que la police, présente non loin, se garde d’intervenir. Arrivés finalement au pont du Carrousel, après que les nervis se soient repliés, les policiers ne trouveront rien de mieux que d’encercler les militants antifascistes, comme pour faciliter la fuite de leurs agresseurs. Ni la grande presse, et pas davantage les chaînes de radio et de télévision n’ont trouvé d’opportunité à relater cet exploit des racistes de l’extrême droite. Seul, semble-t-il l’hebdomadaire Tout est à nous, daté du 9 mai 2013, devait relater cette agression qui démontre à l’évidence que si les groupuscules proches du Front national sont toujours aussi déterminés, la police, de son côté, est toujours aussi indifférente à leurs dangereuses gesticulations.

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quefaitlapolicelogo QUE FAIT LA POLICE ? – Chronique anti-autoritaire de Maurice Rajsfus – 15 mai 2013

mardi 14 mai 2013

Dans l’après-midi du 15 avril, deux militants du réseau « Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires » qui diffusaient le bulletin mensuel de leur association dans la cité du Luth, à Gennevilliers (92), étaient interpellés par la police. Pas moins que huit policiers de la BAC surgis de trois véhicules, en compagnie d’une voiture sérigraphiée « police » qui s’étaient garés en travers de la chaussée, bloquant la circulation. Les deux militants étaient ensuite conduits, sous la contrainte, au commissariat de police de Gennevilliers dans des véhicules séparés, avant d’être placés en cellules de garde à vue, après prises d’empreintes digitales et photos anthropométriques. Lors de leur audition, il leur était signifié l’accusation d’avoir détenu des tracts et des affiches dont le contenu serait diffamatoire envers la police. Il leur était également signifié qu’ils pourraient être convoqués pour la poursuite de cette affaire, après cette garde à vue de deux heures, qualifiée « d’audition libre ».

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