quefaitlapolicelogo Après les urnes, la matraque !

Il semble que les CRS ont très mal pris les manifestations anti-Le Pen qui se sont déroulées à Paris, dans la nuit du 21 au 22 avril dernier. Plusieurs manifestants (il ne s’agissait pas de petits casseurs) ont été lourdement tabassés. C’était la punition naturelle décidée contre ceux qui prenaient position, dans la rue, contre le führer du Front national. Ces militants spontanés de la résistance étaient sans doute ressentis comme des rebelles par certains défenseurs de l’ordre public. Ces manifestants agressés ont tout naturellement porté plainte contre la police, il y avait largement matière à le faire.

88-vous-avez-vote.jpg

L’un d’eux, qui a eu trois dents cassées, une oreille ouverte et des fractures à une main, suite à de violents coups de matraque assénés par une équipe de brutes réprimant « en réunion », précise qu’il a entendu les CRS lui crier : « Maintenant, tu sais ce que c’est que la souffrance ! » C’est ce que nous apprend Libération du 24 avril 2002. Alors, si la police se permet de frapper aussi fort immédiatement après l’annonce de la débandade électorale de la gauche, qu’en sera-t-il lorsque Jacques Chirac aura installé Place Beauvau un ministre de l’Intérieur à poigne, désireux de ne pas s’en laisser compter par un F.N. déçu de n’être pas à l’Élysée ? Dans les semaines qui viennent, nous saurons ce qui subsiste de cette police républicaine supposée assurer la protection des personnes et des biens.

Mai 2002

Partagez et diffusez:
  • Envoyer cet article par Email !
  • Facebook
  • Twitter
  • del.icio.us
  • Google Bookmarks
  • Identi.ca
  • Live
  • Netvibes
  • Technorati
  • Viadeo
  • Wikio FR
  • Zataz
  • Digg France

----------

----------

Les commentaires sont fermés.