29 mai 2008
Maurice Rajsfus, de très méchante humeur, dresse le portrait au vitriol de la police d’une République qui s’est dotée en 2007 d’un ministère de l’Identité nationale. Il a dédié son pamphlet à l’homme de Néanderthal.
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Publié par SupplémentWeb
21 avril 2008
On nous dit que les policiers ont du cœur. C’est évident et, comme pour le commun des mortels, cet organe doit battre à environ 75 pulsations/minute. A l’occasion, ce rythme est susceptible de s’accélérer si le porteur d’une petite casquette est victime d’une brusque montée d’adrénaline. Pourtant, comment reprocher à un serviteur de l’ordre public de s’énerver lors d’un contrôle d’identité, s’il s’avère que « l’individu » ainsi repéré n’est pas en règle ? Pourquoi faudrait-il s’étonner, à la vue d’un policier de la BAC empoignant rudement un jeune des quartiers dits « sensibles » qui, non content de l’avoir outragé, résiste avec violence à une interpellation qui n’est en rien câline ? De même, il faudrait accepter, sans broncher, de voir des CRS en fureur disperser sans raison des citoyens qui n’ont que le tort d’assister avec un étonnement mêlé d’inquiétude à la façon dont ces gardiens de la paix règlent les problèmes de société. Soyons sérieux.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
23 mars 2008
Après avoir fait illusion durant neuf mois, le temps d’une grossesse douloureuse, que reste-t-il du lointain successeur du prince Louis-Napoléon Bonaparte ? Sa police !
Si le corps électoral commence à regretter son élan sarkosiste du mois de mai 2007, l’élu campe sur ses positions, expliquant qu’il a été porté à la magistrature suprême pour nous mettre en condition. Comptant sur des forces de l’ordre à sa dévotion pour nous faire marcher droit, et subir sans broncher sa volonté de nous renvoyer au XIX ème siècle.
S’appuyant sur ses 150 000 policiers et ses 100 000 gendarmes Sarkozy 1er a le pouvoir de faire peur, s’il ne peut nous convaincre. Il a le pouvoir d’envoyer les CRS et les gendarmes mobiles contre toute manifestation qui pourrait lui déplaire. Il n’hésite jamais à faire détruire par ses gendarmes les pauvres campements de ceux que l’on décrit comme « gens du voyage ». Par l’entremise de son ministre de l’Identité nationale, il lui est possible de multiplier les expulsions de familles sans papiers, et les policiers de la PAF excellent dans cette tâche.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
23 février 2008
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes xénophobes possibles. Brice Hortefeux, notre ministre de l’Identité nationale, n’a peut-être pas pu respecter les quotas d’expulsions imposés par Nicolas Sarkozy. Seulement moins de 24 000 étrangers sans papiers raccompagnés vers leur pays d’origine, en 2007. Cela sera peut-être plus difficile en 2008, car les Roms de Bulgarie et de Roumanie ne sont plus expulsables. Il n’empêche, les centres de rétention administrative affichent complet, et leur capacité « d’accueil » sont même dépassés. Les policiers de la PAF veillent avec des attentions d’assistantes sociales sur tous ces parias dont la France de Nicolas Sarkozy désire se séparer. Ce qui n’est pas pour déplaire aux vrais blancs de ce vieux pays Gaulois. Il convient de faire place nette, pour assurer le plein emploi au profit de ceux qui sont invités à travailler plus pour ne pas gagner davantage.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
25 janvier 2008
Notre président de la République est un grand défenseur des droits de l’homme…à l’étranger. Il s’est dépensé tant et plus pour les infirmières bulgares prisonnières du dictateur Khadafi, avant de tenter de signer avec lui de fructueux contrats, en vain. De la même façon, il n’a cessé de multiplier ses efforts pour arracher Ingrid Bétancourt des griffes des guérilléros des FARC de Colombie. Que lui demander de plus ? Pas grand chose. Très simplement qu’il respecte les droits de l’homme, en France. Particulièrement lorsque « l’individu » est de nationalité étrangère et, plus grave encore, sans papiers.
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22 janvier 2008
Dans le cadre de la préparation des procès qui vont opposer la direction de la CFDT à Michel Roger de la Compagnie Jolie Mome, Ludovic Prieur d’HNS et nos 4 camarades d’AC !, projection du film de Christian Rouaud « Les Lip, l’imagination au pouvoir » le 16 février 2008
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Publié par SupplémentWeb
19 décembre 2007
Au cours des récents mouvements de grève, il nous été possible de constater l’importance des effectifs policiers déployés à travers la France. Particulièrement autour des universités. Comme si les étudiants pouvaient représenter une menace grave contre l’Etat sarkozyste. Pour ceux qui attendent tout de leur horoscope, il conviendrait de compléter les douze signes du zodiac par un treizième : celui de la police. Quel plus bel avenir pourrait être promis pour celles et ceux qui seraient nés sous le signe de la police. Les imaginatifs, frustrés d’être privés d’un tel patronage, pourraient trouver des faux amis à ces signes qui fournissent prétexte à une rubrique dans nombre de journaux.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
3 décembre 2007
Les « accidents de la circulation » mettant en cause des véhicules de police commencent à se multiplier dangereusement ces derniers jours. Quelle sera la suite judiciaire donnée aux exactions de ces chauffards en uniforme bleu marine ?
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24 novembre 2007
La police n’est plus seulement dans les allées du pouvoir. Elle se trouve au plus près des centres de décision. Nous sommes en bonne voie pour dépendre étroitement de l’œil inquisiteur du gardien de l’ordre public devenu protecteur privilégié de l’ordre privé. Depuis les débuts de la Vème République, la tendance était forte à donner un maximum de pouvoir à l’institution policière. Depuis le 6 mai 2007, nous avons franchi une étape supplémentaire, la police est désormais présente à tous les instants de notre vie.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
24 octobre 2007
Il faut rappeler les faits. Il faut dire les mots. Il faut décrire les hommes. Comme à une époque que l’on croyait révolue, les autorités utilisent un vocabulaire codé. L’essentiel étant de laisser croire qu’il ne se passe rien que de très légal. C’est vrai, quoi, l’Etat a bien le droit de se séparer d’une immigration, non-souhaitée, qui encombre le territoire national. Il convient pourtant d’y mettre les formes, et la sémantique est appelée à la rescousse. 0n ne rafle pas – quel gros mot – on interpelle, on procède à des contrôles. On ne déporte pas – quel rappel horrible à un triste passé – on expulse !
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques