29 juin 2006
S’il était possible de consulter le carnet de santé du petit Nicolas, et de noter la fréquence de ses crises de nerfs, cela ne manquerait pas d’intérêt. De la même façon, il serait curieux de savoir comment il trépignait avec ses pieds lorsque ses parents refusaient de céder à ses caprices. A l’âge de vingt ans, jeune affilié au parti gaulliste, secouant son abondante chevelure, il tapait déjà du poing sur la table pour affirmer son ambition naissante, et sa volonté de faire sa place dans la jungle politique. Celui qui s’est risqué traiter les jeunes des cités de « racailles », tout en évoquant ces quartiers qu’il fallait passer au « Karcher », régurgite sans doute ses rages d’enfant gâté.
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4 mai 2006
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28 mars 2005
Oublieux de ce fameux devoir de mémoire (l’ordre public n’a pas de mémoire), le préfet de police passe par pertes et profits, le fichage des Juifs, effectué par les soins de la police, la gestion de la délivrance de l’étoile jaune, les rafles immondes, de 1941 à 1944. Sans oublier la gestion du camp de Drancy et la terreur au quotidien, relayant la Gestapo dans ses oeuvres.
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28 février 2005
Depuis le 21 avril 2002, les policiers ne cessent de proclamer qu’ils ont des droits. Une façon comme une autre de faire savoir qu’ils sont devenus les tuteurs de la démocratie française – de ce qu’il en reste, en tout cas. A quand la Déclaration des droits de la police et des devoirs des citoyens ?
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28 janvier 2005
Gendy, un charmant petit personnage, censé représenter le bon gendarme, est jovial. Son sourire est méme éclatant. Atout majeur du personnage, aucun des attributs de la fonction n’est apparent : pas de revolver, pas de trique, pas de menottes ni de bombinette de lacrymo.
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28 décembre 2004
La violence fait tellement partie de l’univers policier que la tentation d’utiliser l’arme de dotation est fréquente, y compris au sein de l’institution. Constamment armé, y compris hors du service, le policier peut devenir dangereux. Il parait que les coups de feu partent toujours accidentellement. Comme si, à l’école de police, on n’avait jamais appris aux futurs gardiens de la paix que l’arme était munie d’un cran de sécurité.
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28 octobre 2004
Il semblerait que huit à neuf millions de noms figurent déjà dans le Stic. Peut-étre y serons nous tous, bientôt. Cette inflation est justifiée par le fait que tout est bon pour se re t rouver dans le Stic. Les seuls coupables ou vaguement suspects ne suffisant pas, les policiers ont jugé indispensable d’y intégrer aussi bien les témoins que les victimes. Ce qui permet d’étendre, aussi bien le champ d’investigation du moment que d’avoir sous la main de possibles futurs délinquants, dont on retrouvera sans doute la trace dans le Stic, comme témoins ou victimes passés.
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28 juin 2004
Depuis quelques décennies, nos gouvernants successifs ont voulu nous convaincre violemment que la police, protectrice d’une certaine vision de la démocratie, était intouchable. Finalement, à force de trop flatter ce corps répressif, ses tuteurs l’on rendu arrogant et persuadé de représenter le meilleur rempart des institutions.
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13 mai 2004
A la Bourse des valeurs répressives, la France a toujours tenu la corde parmi les nations réputées démocratiques. Dans notre République la police est reine, par tradition.
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30 avril 2004
Policier, c’est un rude métier. L’homme au service de l’ordre , constamment sous tension, largement instrumentalisé par sa hiérarchie, pète fréquemment les plombs. Quelques cannettes de bière aidant, le policier calme ses nerfs sur le pékin qui lui tombe sous la main. Une force de police, dressée au contrôle social, et soumise à l’obligation de résultat, ne peut que produire des brutes.
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