20 mars 2012
Il y a, dans ce pays, qualifié de patrie de la liberté et des droits de l’homme, une catégorie de citoyens hautement suspects auxquels nos autorités policières ne se sont jamais intéressées. Ceux qui ne sont pas fichés. Il s’agit, en fait, de ces « individus » dont le comportement sort de l’ordinaire. Nous trouvons parmi ces êtres bizarres ceux qui ne disposent pas d’un téléphone portable, et ne peuvent être suivis à la trace, donc évidemment suspects. Par ailleurs, l’affaire de Tarnac étant encore dans les mémoires, la police ferait bien de s’intéresser de très près a tous ces hurluberlus dont la bibliothèque contient des ouvrages pouvant être considérés comme subversifs, même si l’édition et la vente de ces « brulots » ne peut en aucun cas constituer un délit.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
25 février 2012
Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c’est toute la liberté d’expression qui se trouve mise en cause […]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C’est le rôle qu’a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas !
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Publié par SupplémentWeb
23 janvier 2012
A l’approche des élections présidentielles, les porte-drapeaux du pouvoir sarkozyste ne cessent de mettre en œuvre les vieilles recettes xénophobes. L’insécurité n’est la priorité des citoyens de ce pays que bien après le chômage. Les difficultés économiques du plus grand nombre sont surtout à l’ordre du jour, bien plus que le danger qui serait représenté par des étrangers à la peau colorée. Il n’empêche, le tocsin sonne pour annoncer aux électeurs que, la patrie étant en danger, il convient de faire confiance à ceux qui tiennent fermement la barre. Tout comme à la police, censée garantir nos libertés fondamentales.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
28 décembre 2011
2012 sera-t-elle une bonne année ? Cela ne dépendra pas forcément de la qualité de la campagne des élections présidentielles qui bat désormais son plein. Une certitude la démagogie ambiante concernant l’insécurité ne pouvait être absente du débat. Ce n’est pas nouveau. Déjà en 2002, comme en 2007, les bons apôtres du tout sécuritaire agitaient le chiffon rouge d’une dérive risquant de plonger le pays dans l’anarchie. Rappelons-nous l’affaire Papy Voise, à Orléans, en avril 2002, qui devait permettre au Front national d’être présent au deuxième tour de la présidentielle, provoquant la réélection de Jacques Chirac et, par contre coup, l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Nous connaissons la suite !
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
28 novembre 2011
Les bons Esprits ne cessent de nous expliquer que les citoyens ont la police qu’ils méritent. Bien entendu, il convient de modifier cette sentence. Les peuples subissent les sbires dont on affirme que leur présence est indispensable au bon ordonnancement de la société. En fait, nous devrions nous exercer à marcher sur trois jambes : les deux que la nature nous a données, la troisième étant constituée par la trique du policier qui veille sur notre sécurité. Il est vrai que, selon les périodes, le bâton blanc du protecteur de la veuve et de l’orphelin peut se transformer en ce long morceau de bois, bien connu sous l’appellation de « bidule », le 17 octobre 1961 et le 8 février 1962 – à la station de métro Charonne – tout comme lors de la répression sauvage du mouvement de mai et juin 1968. Depuis, au fil des années, il semble que le matériel a évolué car nos gardiens de la paix évitent le combat rapproché, sauf si, sur le terrain, ils se trouvent 3 trois contre un.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
24 octobre 2011
Nous vivons dans un monde sous haute surveillance. Nous sommes enfermés dans une société où l’on voudrait plonger les citoyens dans une angoisse sécuritaire permettant de leur faire oublier les problèmes du quotidien. La volonté de ceux qui nous gouvernent relève d’une intention bien précise : nous transformer en auxiliaires d’une police dont les effectifs se réduisent pour des impératifs budgétaires. Déjà, en 2002, puis au cours de la campagne pour les élections présidentielles de 2007, on nous avait servi un discours malodorant consistant à laisser entendre que la patrie serait en danger. Il ne fallait pas chercher l’ennemi parmi les spéculateurs mais au sein d’une population menacée par la précarité. D’où cette mobilisation permanente des forces de l’ordre, laissant pourtant le champ libre aux authentiques malfrats. La chasse aux sans papiers, qui mettraient en péril l’économie du pays est à l’ordre du jour dans une France, jadis pays de la liberté, où tout sentiment de fraternité serait désormais exclu.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
26 septembre 2011
Nos policiers républicains ne cessent de se lamenter sur le peu déconsidération porté à leur égard par le pouvoir. Particulièrement en ce qui concerne leur salaire – qu’ils jugent dérisoire. De plus, ces excellents citoyens sont tout spécialement déçus de la minceur des primes de « productivité » promises par Nicolas Sarkozy, au temps où celui-ci était ministre de l’Intérieur. Bien entendu, si les revendications des syndicats de policiers, concernant leur rémunération, ou l’amélioration de leur armement sont parfois déçues, il n’a jamais été question, chez ces humanistes, de se montrer solidaires des manifestations des autres fonctionnaires, en lutte pour de meilleurs salaires.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
30 août 2011
Nos policiers ne cessent de pleurnicher sur les difficultés de leur métier. Ils verseraient même de grosses larmes pour tenter de nous convaincre qu’ils ne sont pas aimés comme ils devraient 1’être. Ils sont pourtant armés jusqu’aux dents et ne cessent de nous alerter sur la dangerosité de leur activité. En effet, ils seraient constamment en péril face à ces jeunes des banlieues qu’ils ne cessent de contrôler. Dur métier donc que celui de policier, mais s’agit-il bien d’une profession ? Réprimer est peut-être une activité qui s’apprend bien plus sur le tas qu’en école de police, avec des tours de main bien particuliers, mais peut-on dire qu’un long apprentissage est indispensable pour taper comme un sourd sur ses semblables ?
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
6 juin 2011
Parmi les interrogations légitimes sur la capacité de nos policiers à réprimer sans vergogne, il y a cette quasi certitude qu’ils ont oublié les dérives de leurs anciens. Au-delà même de leur comportement criminel du 17 octobre 196l, avec des Algériens pour victimes, qui pourrait affirmer que nos policiers de 2011 refuseraient des opérations comparables à celles confiées par la Gestapo, de l’été 1940 à l’été 1944 ? Ceux qui, à cette époque noire de notre histoire se sont rendus coupables d’authentiques crimes contre l’humanité n’ont jamais été jugés globalement pour leur zèle à obéir aux ordres les ignominieux.
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques
26 avril 2011
Nous devons en être convaincus. La France n’est pas un pays sûr ! Nous serions environnés d’éléments hostiles aux institutions, risquant de déstabiliser notre République des droits de l’homme, et peut-être même des citoyens. Récapitulons …
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Publié par Observatoire des Libertés Publiques